Découverte de notre patrimoine et de la biodiversité du Parc naturel de Guadeloupe
Quel rapport peut-il y avoir entre le latin et le créole ? La Soufrière, bien sûr ! Plus exactement, le sud Basse qui nous plonge au cœur d’une biodiversité et d’un patrimoine culturel et naturel immenses. Un lien entre volcans effusifs, archéologie expérimentale et plaisir de découvrir notre environnement : une immersion dans le vert intense et les vapeurs de soufre !
Le projet latin créole a conduit les élèves de terminales et de premières qui suivent ces deux options à rechercher les vestiges archéologiques en suivant le fil conducteur du patrimoine naturel : le Sentier de la Grande-Pointe les a menés sur les traces historiques : une guide a su mettre les mots pour faire vivre les roches gravées par les Amérindiens ,le moulin, vestige rare en Basse Terre. Elle a aussi développé l’importance de la mer, au fil des siècles et jusqu’à aujourd’hui. À la nuit tombée, Mme Palin les a transportés dans le monde inquiétant des contes en créole, pour les plonger dans l’ambiance du gîte O Ti Bouboul, perdu au milieu de nulle part, entre rivière et jardin des délices.
Le lendemain, la Soufrière les attendait, découvrant ses beautés naturelles. Chacun a pu aller au bout de son objectif : pour certains, prendre le temps de découvrir le chemin des dames et sa végétation luxuriante, pour d’autres jouer la montre pour monter et prendre le temps de se poser et de contempler, une fois le sommet atteint. De retour au gîte, après avoir repris des forces, grâce à un repas succulent et roboratif , ils ont continué le voyage sulfureux au cœur des légendes antiques liées au monde des volcans et des Enfers païens, avec Mme Rameau.
Dimanche, déjà ! Plier les bagages, vite, vite ! Joie de profiter des Chutes du Carbet, à l’écoute de l’infiniment grand et de l’incroyablement petit, à un rythme indolent, pour savourer les mille détails de la nature et l’exubérance de sa verdure.
Ce projet a été grandement soutenu par le Parc naturel de Guadeloupe que nous remercions.
Mme Rameau