Sur les traces de Sonny Rupaire
Projet porté par la Cité éducative de Sainte-Rose
Jeudi 25 mai 2023
Ce jeudi 25 mai dès 13H a vu l’expression artistique des œuvres des collèges et du lycée de Sainte-Rose. Sonny Rupaire a été le sujet des réflexions et des adaptations authentiques et créatives.
L’amphithéâtre du lycée a accueilli des invités incontournables, tels que la coordonnatrice de la Cité éducative, les chefs d’établissement des collèges, un fidèle ami de Sonny Rupaire, Joël Nankin et un fervent gardien de sa mémoire, Ronald Selbonne.
Les deux classes de Troisième des collèges de Bébel et de Bois-Rada ainsi que trois classes de Seconde du lycée ont travaillé sur cet illustre personnage. Homme de Lettres, poète, un combattant, un homme déterminé, engagé, un guadeloupéen qui aime cette igname brisée, sa terre natale.
Au cours du premier trimestre, dès l’annonce du projet, tous les élèves engagés, encadrés de leurs professeurs se sont appropriés ce remarquable poète. Successivement, cette chaude après-midi a permis la déclamation innovante des poèmes “Les dameurs”, “Outre-mer” et “Diagnostic”. Tim tim bwa sèk a époustouflé le public le projetant dans ces traditionnelles soirées de contes alliant amusement et apprentissage.
Le collège Bébel nous a ravi en proposant une suite réaliste et contemporaine du poème “Les dameurs” avec une mise en scène cohérente. Le combat entamé par Sonny Rupaire à la moitié du siècle dernier a toujours une douloureuse résonance en ce XXIe siècle. Le moment phare de cet après-midi, a été la chorégraphie magistrale de nos lycéens encadrés par Raymonde Torin et Mme Flanet, professeur d’EPS. Kann a inspiré non seulement cette chorégraphie mais aussi la fresque que M. Nankin a su exécuter avec les élèves des collèges et du lycée.
Sonny Rupaire vit à travers le lycée qui porte son nom et ses poésies qui sont sans cesse étudiées, adaptées prônant autant de valeurs que de messages de courage, d’humilité, de respect de l’Homme, de justice et la culture ponctuées par des accents métaphysique et politique.
Lire Sonny Rupaire, c’est aussi entrer dans un espace linguistique créole qui s’ouvre au monde !
Claudie Lator, Professeure-documentaliste